textes dimanche prochain

(c) Association Épiscopale Liturgique pour les pays francophones - 2025
AELF
  • Lecture du livre de la Sagesse

    Quel homme peut découvrir les intentions de Dieu ?
    Qui peut comprendre les volontés du Seigneur ?
        Les réflexions des mortels sont incertaines,
    et nos pensées, instables ;
        car un corps périssable appesantit notre âme,
    et cette enveloppe d’argile
    alourdit notre esprit aux mille pensées.
        Nous avons peine à nous représenter ce qui est sur terre,
    et nous trouvons avec effort ce qui est à notre portée ;
    ce qui est dans les cieux, qui donc l’a découvert ?
        Et qui aurait connu ta volonté,
    si tu n’avais pas donné la Sagesse
    et envoyé d’en haut ton Esprit Saint ?
        C’est ainsi que les sentiers des habitants de la terre
    sont devenus droits ;
    c’est ainsi que les hommes ont appris ce qui te plaît
    et, par la Sagesse, ont été sauvés.

        – Parole du Seigneur.

  • Refrain psalmique : (Ps 89, 1)

    D’âge en âge, Seigneur,
    tu as été notre refuge.

    Tu fais retourner l’homme à la poussière ;
    tu as dit : « Retournez, fils d’Adam ! »
    À tes yeux, mille ans sont comme hier,
    c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.

    Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ;
    dès le matin, c’est une herbe changeante :
    elle fleurit le matin, elle change ;
    le soir, elle est fanée, desséchée.

    Apprends-nous la vraie mesure de nos jours :
    que nos cœurs pénètrent la sagesse.
    Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
    Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.

    Rassasie-nous de ton amour au matin,
    que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
    Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
    Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains.

  • Lecture de la lettre de saint Paul apôtre à Philémon

    Bien-aimé,
        moi, Paul, tel que je suis, un vieil homme
    et, qui plus est, prisonnier maintenant à cause du Christ Jésus,
        j’ai quelque chose à te demander pour Onésime,
    mon enfant à qui, en prison, j’ai donné la vie dans le Christ.
        Je te le renvoie,
    lui qui est comme mon cœur.
        Je l’aurais volontiers gardé auprès de moi,
    pour qu’il me rende des services en ton nom,
    à moi qui suis en prison à cause de l’Évangile.
        Mais je n’ai rien voulu faire sans ton accord,
    pour que tu accomplisses ce qui est bien,
    non par contrainte mais volontiers.
        S’il a été éloigné de toi pendant quelque temps,
    c’est peut-être pour que tu le retrouves définitivement,
        non plus comme un esclave,
    mais, mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé :
    il l’est vraiment pour moi,
    combien plus le sera-t-il pour toi,
    aussi bien humainement que dans le Seigneur.
        Si donc tu estimes que je suis en communion avec toi,
    accueille-le comme si c’était moi.

        – Parole du Seigneur.

  • Acclamation : (Ps 118, 135)

    Alléluia. Alléluia.
    Pour ton serviteur, que ton visage s’illumine :
    apprends-moi tes commandements.
    Alléluia.

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

    En ce temps-là,
        de grandes foules faisaient route avec Jésus ;
    il se retourna et leur dit :
        « Si quelqu’un vient à moi
    sans me préférer à son père, sa mère, sa femme,
    ses enfants, ses frères et sœurs,
    et même à sa propre vie,
    il ne peut pas être mon disciple.
        Celui qui ne porte pas sa croix
    pour marcher à ma suite
    ne peut pas être mon disciple.

        Quel est celui d’entre vous
    qui, voulant bâtir une tour,
    ne commence par s’asseoir
    pour calculer la dépense
    et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ?
        Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever,
    tous ceux qui le verront vont se moquer de lui :
        ‘Voilà un homme qui a commencé à bâtir
    et n’a pas été capable d’achever !’
        Et quel est le roi
    qui, partant en guerre contre un autre roi,
    ne commence par s’asseoir
    pour voir s’il peut, avec dix mille hommes,
    affronter l’autre qui marche contre lui avec vingt mille ?
        S’il ne le peut pas,
    il envoie, pendant que l’autre est encore loin,
    une délégation pour demander les conditions de paix.

        Ainsi donc, celui d’entre vous qui ne renonce pas
    à tout ce qui lui appartient
    ne peut pas être mon disciple. »

        – Acclamons la Parole de Dieu.